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Souvenirs de Voyages de Moncef Mzabi

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Ayant voyagé ces deux dernières années à travers toutes l'Afrique de l'Ouest et du Centre, je viens ici relater mes souvenirs de voyages: sites visités, mets locaux. C'est ici l'occasion pour moi de partager avec vous la chaleur africaine

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Souvenirs de Voyages de Moncef Mzabi

La Maison des Esclaves sur l'Île de Gorée au Sénégal

Située à 4 kilomètres au large de Dakar, à vingt minutes par la chaloupe, l'île de Gorée demeure l’un des endroits les plus mythiques du Sénégal. Elle se distingue par son architecture homogène, et, si ce n'étaient les dizaines d'enfants jouant dans ses rues ainsi que les baobabs et bougainvillées poussant un peu partout, le touriste se croirait facilement dans un village provençal.

 

Gorée se trouvant au centre de la rade que forme la côte sud de la presqu'île du Cap-Vert, à l'abri des vents atlantiques, elle constitue depuis longtemps un abri sûr pour le mouillage des navires.

 

D'origine volcanique, cette île rocheuse est formée de laves refroidies, comme en témoigne l'utilisation du basalte pour diverses constructions. Elle est surplombée au sud par un plateau granitique. Dans l'anse de Gorée près du port une petite plage de sable bénéficie d'une eau claire et de vagues modérées. L'eau y est un peu plus fraîche que sur les plages du continent.

 

Outre les paysages, des températures variant entre 25° et 17° l'hiver et 24° à 30° l'été, une végétation constituée notamment de palmiers, de baobabs, de bougainvillées et d'hibiscus contribuent à créer un cadre naturel des plus agréables.

 

La principale attraction de Gorée est  la "Maison des Esclaves". Elle fut construite vers 1780 dans la rue Saint-Germain par Nicolas Pépin, frère de la siganre Anne Pépin, elle-même maîtresse du Chevalier de Boufflers. Cette bâtisse aurait été la dernière esclaverie en date à Gorée. Les premières remontent à 1536, construites par les Portugais, premiers Européens à fouler le sol de l'île en 1444.

 

La Maison dite "des Esclaves" est considérée comme un triste symbole de la traite négrière, ce que devrait également être l'île. Cela permettrait d'ailleurs d'évoquer la traite musulmane à destination des marchés nord-africains et arabes ainsi que la traite inter-africaine - chacune de ces traites ayant permis de déporter plus d'africains que la traite transatlantique.

 

Joseph N’diaye (Paîx à son âme), célèbre conservateur du musée de l'île l’a affirmé a juste titre : "la traite des Noirs fut un des plus grands génocides que l'humanité ait jamais connus. Pendant trois siècles et sans répit ils furent chassés, traqués, arrachés à leur sol natal sous la torture et l'humiliation. Ce transport brutal et massif de millions de Noirs permit à la quasi-totalité du Nouveau Monde de construire ses réalités politiques, économiques et sociales. On prenait en effet les plus jeunes, les plus robustes et les plus forts ; séparant mères et enfants, bouleversant l'équilibre démographique. Voila comment s'explique le long retard que l'Afrique a pris sur la voie du développement.

 

 

Moncef Mzabi vous amène visiter le berceau du Vodoun au Bénin: Ouidah!

Ouidah est une ville historique fortement marquée par la traite négrière. Grand port du Golfe du Bénin, il a été le point de rencontre entre l’occident et le Dahomey et le point de départ des esclaves vendus. Les symboles historiques sont nombreux et intéressants à visiter : le Fort Portugais, la Forêt sacrée, la route des esclaves, la Porte de non retour (monument classé par l’Unesco), le temple des python, la basilique… Ouidah est aussi l’une des villes phare du vaudou avec ses dignitaires, ses sanctuaires et ses nombreuses divinités. Ouidah, c’est enfin une ville métissée. On y rencontre des descendants d’afro-brésiliens, des Fons et les Xwéda. Ce métissage a laissé des empreintes sur les pratiques culturelles, sur l’architecture et sur l’art culinaire. Ouidah est situé à 42km à l’ouest de Cotonou. On peut s’y rendre par la route des pêches ou par la route bitumé, la nationale N2 en direction du Togo.

Historiquement, le port de Ouidah est connu pour son rôle important dans la traite des esclaves au cours des 17ème ,18ème et 19ème siècles. Si l’on en juge par quelques estimations sérieuses d’époque, on peut affirmer qu’au 18ème siècle, environ 25.000 esclaves étaient annuellement envoyés de Ouidah dans les Amériques, à traversl’Atlantique.A l’origine, pourtant, Ouidah (autrefois Gléxwé) n’était qu’un petit village dans un petit royaume de xwéda, qui parvenait à subvenir aux besoins des ses habitants grâce à l’agriculture, la chasse et la pêche dans les lagunes côtières loin des dangers de la mer et des marées. La première rencontre entre les autochtones de Ouidah et des Européens a lieu au cours du 16ème siècle, vers 1580, comme certains historiens croient pouvoir l’affirmer. Même si la traite esclavagiste débute aussitôt après dans la baie du Bénin, ce n’est qu’à la fin du 17ème siècle que les marchands Européens commencent à acheter des esclaves au royaume de Xwéda à large échelle, en établissant des forts et des comptoirs dans la ville de Gléxwé.

Le trafic humain assure la prospérité au royaume jusqu’au moment de son invasion militaire en 1727, par le royaume du Danxomè. Les citoyens de la ville sont tués, capturés, et dispersés et le commerce avec les Européens passe aux mains des Danxoméens.En dépit des soulèvements périodiques et d’un harcèlement constant des guerriers xwéda, la ville reste sous le contrôle des Danxoméens jusqu’à la colonisation de ces derniers par la France. La ville de Ouidah devient célèbre par la régularité et l’intensité du commerce des esclaves qui s’y pratiquait, le rayonnement du culte vodou et l’écho retentissant qu’elle en a eu, en dehors du continent africain. Vers le milieu du 18ème siècle, la population de Ouidah atteint 10.000 habitants,alors que l’économie est à son apogée. Entre 1818 et 1821, on voit s’installer à Ouidah le sieur Francisco Félix de Souza, connu des Danxoméens sous le nom de Chacha.

Ce dernier a vécu à Ouidah jusqu’à sa mort, en 1849, après y avoir fait souche et fortune. Les nombreux descendants du Chacha ont gardé une forte influence dans la société de Ouidah.
L’Angleterre et la France, entre autres, vont jouer un rôle décisif dans le refus de la pensée et de la pratique esclavagiste. Officiellement interdit, la traite se poursuit officieusement dans de nouvelles conditions durant le 19ème siècle, marqué ici par quatre évènements : la traite clandestine, le retour chez eux de quelques esclavesnoirs du Brésil, l’entrée en scène de négriers de couleur et commerce de l’huile de palme.

De retour au Bénin et particulièrement à Ouidah, les créoles brésiliens se sont imposés à Ouidah, Porto-Novo ou Agoué par le goût de la fête et du carnaval, le développement des petits métiers et l’architecture afro-brésilienne.

Le royaume de Danxomè (y compris Ouidah) sera conquis par les Français en1892. En 1960, le Danxomè colonial obtient l’indépendance dans le cadre beaucoup plus d’un transfert de pouvoirs que d’une rupture avec la métropole française. Comme, chacun sait, Ouidah est un des centres les plus importants de la religion vodoun au Bénin et probablement, dans le monde. En 1992, la ville accueillit le premier Festival Mondial consacré à l’art et à la culture vodoun. Par ailleurs, la célébration, le 10 janvier, de la fête nationale du vodoun et des traditions, a toujours revêtu à Ouidah un caractère spécial.

Sur le plan touristique, Ouidah possède un patrimoine culturel et historique assez riche. La beauté de son paysage lagunaire et de ses plages lui a donné de nombreuses potentialités en éco-tourisme. L’entretien de la ville est la préoccupation majeure des autorités communales, cet entretien placé sous la supervision du service technique de la mairie confère à la ville une bonne image du point de vu propriété. Ainsi chaque visite est l’occasion pour le voyageur de plaisirs renouvelés et de découvertes mémorables. Que vous recherchiez un endroit de tranquillité pour vous reposer, ou pour participer à l’un des nombreux festivals, vous trouverez ici tous les sites qui feront de votre séjour à Ouidah l’un des plus inoubliables.

Les principaux circuits et sites touristiques de Ouidah sont :

- La route des esclaves: Partie finale de l’itinéraire accomplie par les esclaves à Ouidah. Elle commence à la Place aux Enchères et se termine à la Porte du Non-Retour (Place aux enchères, Place de l’arbre de l’oubli, Place de la Case Zomaï, Mémorial de Zoungbodji, Arbre du retour et Porte du non Retour).  Ce parcours mesure environ 3 km et est jalonné par des lieux  de mémoire, des monuments, et par des statuts

- La case Zomahi : Lumière éternelle, symbole du retour et de réconciliation de la Société Civile béninoise avec les peuples de la Diaspora

- Les sites sacrés à savoir les forêts sacrées de Savi, Kpassè, Avélékété, Houakpè-Daho ; le Temple des Pythons, plusieurs temples de Vodoun ; la Basilique et le Séminaire Saint Gall, Houhoué (maison Daagbo Hounnon), la place Ahizounmè (marché du Roi Houffon), le Zolokotin, Agadja Lègba, Guézo Lègba,

- Les autres sites patrimoniaux comme le Musée d'Histoire de Ouidah, le musée de la famille de Souza, le Musée de la Porte du Retour, les anciennes maisons à architectures brésiliennes, les places des anciens forts (Fort portugais actuel musée d’histoire de Ouidah, Fort français, Fort anglais, Fort hollandais, Fort danois).
 

 

A la découverte de la Venise d'Afrique. Moncef vous raconte son voyage à Ganvié

Beau, attrayant, particulièrement imposant sur l'eau, le village lacustre de Ganvié est l'un des sites les plus visités dans la sous région Ouest Africaine. Communément appelé « la Venise d'Afrique », c'est l'espace où, l'Homme est en pleine symbiose avec la nature ; c'est aussi l'expression, le symbole de l'adaptation de l'Homme à son environnement immédiat, la force qu'il a de mettre en exergue au vu et au su de l'humanité. C'est aussi les rencontres, des rencontres d'échanges entre populations autochtones et touristes.


La première étape du voyage commence par l'embarcadère de Calavi. C'est la porte d'entrée et de sortie du village de Ganvié. C'est un espace aménagé pour permettre aux touristes de prendre le pouls du voyage. Sur cet espace, on découvre déjà une petite galerie où sont exposées des œuvres d'art made in Benin. Ce sont des objets qui offrent déjà à toute personne la richesse culturelle et la vision des artistes sur leur environnement. Ainsi, à l'aller comme au retour, il est possible de s'offrir des souvenirs à moindre coût.


Au niveau du quai, la passerelle est confectionnée en bois et délimitée de part et d'autre par la direction de l'artisanat et du tourisme et certaines bonne volontés. C'est la seule et dernière voie à prendre avant l'embarquement. De l 'autre côté, le quai, long de près de 100m qui mène directement sur le lac où les barques simples ou motorisées, attendent impatiemment les voyageurs. L'embarcadère de Calavi est un emplacement très animé par les femmes, les enfants, les jeunes, les pêcheurs qui se rencontrent çà et là, qui donnent vie à l'espace à travers leurs activités lucratives ou ludiques.


Le village lacustre de Ganvié est situé à 8 km de l'embarcadère. Le lac présente un espace assez attrayant, attirant et flatteur, je dirai même épatant. Tout au long de la traversée, on peut être le témoin vivant de différentes activités des habitants de Ganvié. Et l'on peut vivre de près ou de loin des parties de pêches menées par des jeunes, des enfants, des parents qui s'accrochent vaille que vaille à leur « Akadja » (nasse pour pieger les poissons) ; des bonnes dames qui vaquent à leurs occupations commerciales, des jeunes qui reviennent du Nigeria voisin, la barque chargée de bidons d'essence, de pétrole qu'ils commercialisent pour subvenir à leurs besoins vitaux.


Ce qui est remarquable sur le lac, c'est aussi le morcellement de l'espace. Chacun possède son domaine lotis par des piquets, des branchages et divers sortes de bois. Suivant l'appareil juridique régissant ce type de régime foncier, chacun respecte son domaine et tâche surtout de ne pas mener des activités de pêches sur la propriété de l'autre. C'est assez impressionnant


Mon partage serait incomplet sans une petite dose d'histoire.


Ganvié en est la preuve palpable du goût de l'invention et l'imagination insufflés par la peur et la fuite. Pour la petite histoire, implanté sur le lac Nokoué, le village lacustre de Ganvié a été fondé par des populations venus du Togo et de Tado qui ont fui les guerres tribales et fratricides et ont finalement érigé des maisons sur un espace où, l'ennemi ne pouvait y aller : le lac,car l'eau leur était un interdit religieux rigoureux.


Cette scène se passait au XVIII siècle et plus précisément en 1717. Ces populations qu'on appelaient ''AGUENOU'' c'est-à-dire '' Les Hommes de la terre'' conduites par le roi Agbogboé, fondèrent le village lacustre de Ganvié ; GANVIE qui signifie la collectivité est sauvée, la collectivité a retrouvé la paix. Aujourd'hui, on les appelle communément les ''TOFFINOU'' c'est-à-dire ''les Hommes de l'eau''. Le village lacustre de Ganvié est avant tout et après tout la révélation d'une architecture particulière : la construction des maisons sur pilotis dont les bois sont soigneusement étudiés suivant les rigueurs du milieu.


Ce sont des maisons qui reposent sur des bois qui résistent à l'eau afin d'assurer la pérennité du chef-d'œuvre. Les enfants, les parents vivent, mangent, dorment et font l'amour dans ces habitations solidement implantées.


Sur la place royale. Vous avez en face de vous la statue du premier roi de Ganvié, le Roi Agbogboé, fondateur du village. Cette place publique installée sur une terre artificielle est destinée à accueillir les hôtes de marques du village à savoir les Hommes politiques et religieux ; à servir de cadre de fête pour la population. Il faut dire que cette place est sérieusement animée par les jeunes de ce village qui organisent de temps en temps des concours de rame, des spectacles de danses traditionnelles pour témoigner leur solide attachement à la sauvegarde des valeurs communes endogènes pour la pérennisation de leur identité collective.


Moncef Mzabi vous amène à la découverte de la cité de Ganvié.


Parlant d'amour, retenez bien votre souffle. A Ganvié, il y a la « rue des amoureux » ; c'est une rue hydraulique, sans lampadaire bien sûr, qui accueille et abrite les rendez-vous de la séduction, de la séduction du cœur. Entre 19h et 1h du matin, les jeunes se donnent rendez-vous pour se voir. Ils se font la cour, prennent de l'air dans les barques, se laissent ballotter sous la caresse du vent et des mains, bref ils vivent leur temps et se font plaisir. C'est une place assez agréable, bordée de maisons sur pilotis de part et d'autres, offrant un paysage assez relaxant.


En quittant la rue des amoureux, tu peux aborder « la rue du grand canal ». C'est le grand carrefour du village lacustres de Ganvié. Plusieurs rues ou ruelles partent de là et conduisent dans les quartiers environnants. C'est un grand espace qui permet au marché flottant de s'ouvrir à tous.


Le marché flottant comme l'indique son nom est le lieu où les bonnes dames de Ganvié viennent exposer leurs marchandises destinées à la vente. Tout ceci est disposé dans une pirogue. Il y a toutes sortes de produits ; on peut acheter du poisson, des condiments pour la sauces, du pain, du lait, en clair tout. C'est encore la preuve que la population de Ganvié ne vit pas en autarcie et qu'elle est ouverte aux peuples du monde pour prendre le pouls de son développement. C'est depuis l'historique conférence de la Francophonie qu'elle hérita de ce nom, celui de Marché Flottant.


A Ganvié, il y a tout ; je l'ai déjà dit tantôt. Des Bars, restaurants, auberges pour permettre aux touristes de se reposer tranquillement avant de reprendre le chemin du retour. Ce sont des espaces assez conviviaux où l'hospitalité et la sympathie sont au rendez-vous. Ici, les jeunes guides touristiques font montre d'une grande qualité de conviction pour aider et amener les touristes à choisir les succulents plats que préparent les bonnes dames qui se font aider de temps à autres par les enfants et d'autres jeunes qui ont appris à faire la cuisine.

 

A très bientôt, pour un autre souvenir de voyage.

 

Moncef Mzabi

 

 

Les boissons béninoises

La boisson la plus connue au Bénin est le sodabi, Il s'agit d'un alcool très fort (70° minimum) fabriqué à partir du palmier. Vous découvrirez aussi différentes bières comme La Béninoise ou la Flag. Si vous préférez les boissons sans alcool, vous goûterez peut-être le Fizzi, une boisson gazeuse au pamplemousse ou au mélange de fruits.

Pour l'eau, choisissez de l'eau en bouteille comme l'eau de source de Possotomé, la plus populaire du pays. Vous pourrez goûter toutes ces boissons dans les buvettes à ciel ouvert et les bars climatisés où les Béninois se retrouvent pour discuter.

Moncef Mzabi
 

 

La cuisine au Bénin

Selon ce que j'ai pu voir et déguster,je puis affirmer que les plats du Bénin sont très riches et très parfumés. Les principaux ingrédients qui les composent sont locaux et s'achètent aux marchés. La cuisine se prépare avec de l'huile de palme, appelée ''huile rouge'', ou de l'huile d'arachide. Les repas font souvent l'objet d'un plat unique car consistant. Le maïs et le riz sont à la base de l'alimentation béninoise. Le riz s'accompagne de viandes ou de poissons et de différentes sauces. Le "dja", par exemple, est une préparation à base de pulpe de tomates frite avec des oignons, du piment et des morceaux de viandes.

La sauce gombo accompagne aussi le riz. Le gombo est un légume vert qui se consomme plus souvent cuit que cru. Cuit, il a une consistance gélatineuse idéale pour les sauces, soupes et ragoût. C'est un ingrédient très utilisé dans la cuisine africaine et notamment béninoise. On utilise également de la pâte d'arachides pour épaissir les sauces. Les feuilles d'épinards sont aussi très utilisées dans les ragoûts à base de poisson fumé ou de crevettes séchées. Dans cette cuisine, on retrouve comme aux Antilles, les bananes plantains, de longues bananes à cuire, qui peuvent se déguster avec des ignames et du poisson frit ou en sauce.

Lorsque ce n'est pas du riz, ce sont différentes pâtes qui composent le repas. On trouve d'abord la semoule de blé qui peut s'accompagner de sardines grillées et d'une sauce aux tomates crues et oignons crus. Vous pourrez goûter aussi de l'akassa une pâte fondante et légère préparée à partir de maïs. Elle accompagne les viandes et les poissons. Les viandes utilisées sont  souvent du bœuf ou du poulet, mais on utilise aussi du lapin et du mouton. Vous trouverez une large variété de poissons.

Le piments est certainement  l'ingrédient incontournable des plats béninois. Qu'il soit rouge, vert ou jaune, que ce soit du piment oiseau ou du pili-pili, il permet d'affirmer le goût des plats. On finalise souvent les plats en les saupoudrant de gari. Il s'agit d'une semoule de manioc.

Parmi les mets sucrés, il y a les beignets de bananes. Les bananes choisies très mûres sont écrasées et incorporées directement à la pâte. Le tout est frit dans de l'huile d'arachide. On peut déguster ces "talé-talé" à tous les coins de rue.

Dans les rues, vous croiserez des femmes vendant des gateaux et du pain  dans des paniers qu'elles portent sur leur tête. Le pain est court et large communément appelé "pain bata", parsemé de farine comme les pains de campagne occidentaux. Mais vous pourrez aussi trouver des baguettes et des croissants dans les boulangeries. Si l'influence de l'Occident est perceptible dans le pays, avec la présence de certaines enseignes françaises, les traditions alimentaires perdurent.

Je vous présenterais dans les prochains billets quelques recettes de plats que j'ai pu gouter.

Moncef Mzabi
 

 

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